Question écrite n° 96107 de Mme Marie-Louise Fort

Publiée le 31 mai 2016

Rubrique : agriculture Tête d’analyse : viticulture
Analyse : vignobles. calamités agricoles. indemnisation

Mme Marie-Louise Fort attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la situation préoccupante du vignoble de Bourgogne le plus touché par l’épisode de gel qui est survenu du 26 au 29 avril 2016. La moitié de la surface a été abîmée de Chablis au Nord à la côte chalonnaise au Sud. Si bien que la vendange 2016 risque d’être réduite d’un tiers. Le Chablisien (Yonne), Marsannay aux portes de Dijon, les célèbres Meursault ou encore Chassagne, ainsi que les Hautes-Côtes de Nuits et de Beaune ont subi de graves dommages. Les 1 300 hectares du Grand Auxerrois, dans l’Yonne, ont été touchés jusqu’à 100 %. La superficie impactée et l’ampleur des dégâts n’ont pas encore pu être déterminées avec exactitude, mais cela concernerait entre 3 000 et 4 000 hectares et certaines parcelles semblent avoir été touchées jusqu’à 80 %. Les viticulteurs sont extrêmement préoccupés par l’avenir de leur récolte, la plupart d’entre eux ne pouvant s’assurer contre le gel. Dans l’immédiat, les viticulteurs attendent des pouvoirs publics des aides temporaires. En plus de l’état de catastrophe naturelle et de calamités agricoles pour les zones les plus touchées, ils sollicitent une exonération des charges sociales auprès de la MSA et un aménagement de la fiscalité de leurs entreprises qui ne peuvent pas faire des provisions sur pertes contrairement à une entreprise industrielle ou commerciale. Aussi elle lui demande s’il entend mettre en œuvre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour permettre aux viticulteurs de faire face à cette perte d’exploitation et à leurs lourdes charges.

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