Question orale sans débat n° 338 publiée le 04 juin 2013
enseignement maternel et primaire – rythmes scolaires – aménagement. conséquences
Mme Marie-Louise Fort interroge M. le ministre de l’éducation nationale sur la mise en place de nouveaux rythmes scolaires. Le retour à la semaine de 4 jours et demi d’école induira inévitablement des frais de fonctionnement et d’investissement supplémentaires pour les collectivités, des frais de transports, d’entretien et la mise en place de nouveaux équipements. Certains maires de communes rurales de sa circonscription ont souligné les difficultés à recruter des personnels éducatifs en nombre suffisant pour encadrer les trois heures d’activités périscolaires supplémentaires prévues par la réforme. Comment organiser l’encadrement des élèves et évaluer le bien-fondé et la pertinence des activités proposées aux enfants ? Car, au-delà de la difficulté à trouver un local pour mettre en place des activités de qualité, encore faut-il avoir des moyens humains compétents. Les enseignants très sollicités par les communes pour participer aux activités périscolaires seront-ils rémunérés en tant que tels ou en tant qu’animateurs ? Le salaire n’est pas le même ! Comment éviter les disparités qui ne manqueront pas d’apparaître entre les grandes villes dotées de moyens importants et les petites communes de nos campagnes ? La suppression des devoirs et des études surveillées nuira aux élèves en difficulté dont les parents n’auront pas la possibilité de leur offrir des cours supplémentaires. Enfin le financement de cette réforme va peser lourdement sur les comptes des communes. Aussi, elle souhaite savoir quelles mesures il envisage de prendre pour épauler les communes et éviter les disparités entre elles conduisant à une école à deux vitesses qui pénaliserait les enfants.