Le mensonge de François Hollande et de sa majorité socialiste d’inverser la courbe du chômage résonne avec d’autant plus de vigueur que depuis mai 2012, le nombre de demandeurs d’emploi n’a cessé d’augmenter, au point de dépasser la barre 5,7 millions de Français (catégorie A, B et C, France entière). Les subterfuges et le traitement social du chômage – emplois aidés, formations en masse – n’y ont rien changé. Jamais la courbe ne s’est inversée durablement.
Le chiffre
+ 1 139 600 demandeurs d’emplois supplémentaires depuis mai 2012 (catégories A, B et C, France entière).
Le nombre de chômeurs n’exerçant aucune activité a progressé de 569 900 depuis mai 2012
Pour la seule catégorie A, la France compte 3 733 800 chômeurs n’exerçant aucune activité professionnelle, soit 569 900 de plus depuis l’élection de François Hollande. Aucune des politiques entreprises par le gouvernement n’aura réussi à faire baisser le nombre de chômeurs par rapport à la situation d’après crise.
Et tout cela malgré le plan de formation de 500 000 chômeurs. Sur les trois derniers mois, le nombre d’inscription a progressé de 5 %. La baisse en catégorie A du mois d’octobre (-12 700 chômeurs de catégorie A) s’inscrit donc dans un traitement statistique du chômage qui consiste à sortir de la catégorie A les demandeurs d’emploi pour les inscrire en catégorie D, non comptabilisée dans les chiffres du chômage.
Pour l’ensemble des catégories A, B et C (France entière) la progression sur le quinquennat donne le vertige !
En quatre ans et demi de mandat, le gouvernement socialiste n’aura pas réussi à endiguer l’augmentation du nombre de chômeurs. Ainsi, la France compte 1 139 600 demandeurs d’emplois supplémentaires (catégorie A, B et C, France entière) depuis son élection. Aucune politique nécessaire à inverser les effets de la crise sur le nombre de demandeurs d’emploi n’a connu de résultat.
Sur les trois derniers mois, ce sont d’ailleurs 20 800 chômeurs de catégorie A, B et C qui sont venus s’ajouter aux plus de 5,7 millions de Français recherchant un emploi. Les 500 000 formations n’y changent rien. Rien ne semble pouvoir venir inverser la tendance depuis 2012. Pour cela, il aurait fallu mener les réformes dont la France a besoin : marché du travail, compétitivité, et moins de normes qui handicapent nos entreprises.
Les moins de 25 ans ne sont d’ailleurs pas épargnés !
Depuis mai 2012, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B et C de moins de 25 ans a progressé de 100 900 personnes, soit + 15,5 %.
Parmi ses partenaires européens, la France fait ainsi partie des mauvais élèves, puisqu’en Allemagne, le taux de chômage des jeunes est inférieur à 7 %, et au Royaume-Uni, il est presque moitié moins important qu’en France.